Zones d’entretien

La Station biologique StädteRegion Aachen supervise actuellement environ 20 territoires dans le pays aixois. Ceux-ci sont habituellement des réserves naturelles ou paysannes signalées, sécurisées ou prévues à être conserver.

La plupart de ces zones est accompagnée dans le long terme par la station. Dans certains cas, il arrive que la Station biologique ne travaille que pour une certaine période dans le cadre d’un projet spécifique.

Terrils de houille dans le district nord

Stades typiques de succession au Noppenberg et Carl-Alexander

limoselle aquatique

Limoselle aquatique

alouette lulu

Alouette lulu

crapaud accoucheur zone de carrière

Le crapaud accoucheur a trouvé un habitat de substitution sur les anciens sites d’exploitation minière

Dans le nord de la région d’Aix-la-Chapelle, on trouve des reliques de l'industrie houillère dans les villes d’Alsdorf, de Baesweiler, d’Eschweiler, d’Herzogenrath et de Würselen. Il s’agit des terrils Adolf (44 ha), Anna I (45 ha), Anna II (29 ha), Carl-Alexander (44 ha), Feld-Gemeinschaft (1,5 ha), Gouley-Laurweg (17 ha), Jasperberg (10 ha), Maria Hauptschacht (31 ha), Noppenberg (41 ha), Wilsberg (18 ha) et Zechenstraße (9 ha). Le terril Emil Mayrisch se situe dans la zone frontalière des districts d’Aix-la-Chapelle et de Düren. La plupart des terrils sont entre-temps classés réserves naturelles.

L'exploitation minière et les opérations de remblai ne sont plus pratiquées depuis des décennies. L’exploitation de charbon a pris fin en 1992. Les surfaces affichent différents types de végétation : forêts, bosquets, zones rudérales thermophiles, zones humides, zones pauvres en végétation et surfaces dénues de végétation.

Les différentes inclinaisons et expositions (pente en termes d'orientation) entraînent une grande variété de sites. Certaines zones ont été revégétalisées. Les terrils datant de périodes différentes (parfois plus de 100 ans), la végétation est plus ou moins avancée. Les zones boisées des terrils sont généralement composées de robiniers, de frênes, d’aulnes, de peupliers et / ou de bouleaux. Des peuplements riches d’arbustes, plus ou moins impénétrables, se sont développés au fil du temps.

Les plantes menacées de la région sont par ex. la langue de chien (Cynoglossum officinale), la limoselle aquatique (Limosella aquatica) et la germandrée en grappe (Teucrium botrys). Le panais (Pastinaca sativa ssp. Urens) est devenu rare au niveau suprarégional. L'avifaune est très riche : parmi d'autres, on observe l’alouette lulu (Lullula arborea) et le pipit des arbres (Anthus trivialis). Les terrils constituent des terrains de chasse pour le hibou grand-duc (Bubo bubo) et la bondrée apivore (Pernis apivorus) ainsi qu’un habitat pour de nombreux insectes tels que l'argiope frelon (Argiope bruennichi), le criquet à ailes bleues (Oedipoda caerulescens) et l’écaille chinée (Callimorpha de quadripunctaria). Dans certaines régions, des petits plans d'eau constituent des habitats importants pour les amphibiens, les libellules et les oiseaux menacés. Entre autres, le crapaud calamite (Bufo calamita) et le crapaud accoucheur (Alytes obstetricans) fraient ici.
Sur base de la cartographie biotopique, la Station biologique s’efforce de préserver les structures dans les terres en friche, les étangs et la diversité structurelle, dans d’autres secteurs le développement naturel (succession). Les espèces d'arbres néophytes (le peuplier baumier par exemple) devraient être supprimées.